Qui n’a jamais rêvé ? Quel enfant n’a jamais rêvé ? Quel adulte ne l’a jamais fait ? De tout quitter, de s’élever, de faire un métier dicté par sa passion ? Que celui qui n’a jamais eu de rêve… s’y mette vite fait !

Rêve de Gosse est mis en pause le temps du confinement. Il s’agit d’une vraie conversation et elle ne peut avoir lieu qu’en face à face avec l’invité, un vrai entretien, avec de la chair et du sang, des regards et des silences.

Flora-Lyse Mbella

Moi, j’ai toujours rêvé. Et l’un de ces souhaits, autre nom des rêves, c’était de devenir journaliste. Je l’ai accompli et j’ai pleuré devant ma première carte de presse. Heureusement, j’en ai réalisé d’autres depuis.

L’un d’entre eux était de de venir vivre et travailler à Paris. Fait. En 2018, je me suis installée dans  » la plus belle ville du monde « ,  » la ville lumière « … peu importe le qualificatif ou son émetteur : Paris, j’en rêvais. Et j’ai accompli ce rêve-là aussi.

La première fois, c’est toujours important. Mais en fait, le plus important, quand c’est bien, c’est que ça ne soit pas la dernière. Pour cette année, ça ne sera pas en mai. Mais j’irai quand même !

Troisième rêve très important pour moi, depuis l’enfance : aller à Roland-Garros, ce tournoi de tennis que je regardais tous les ans à la télé. J’en rêvais tellement. Et quand je suis devenue journaliste, j’ai espéré. Mais non, ça ne s’est pas fait à ce moment-là. Donc j’ai attendu. Et puis j’y suis allée au plus fort de mon dernier burn-out. Le plus utile des trois à vrai dire car il m’a fait me poser de vraies questions.

Ai-je encore envie de craquer de cette façon ? Non. Est-ce que je sais pourquoi je l’ai fait pour la troisième fois en 6 ans ? Oui. Parce que je n’accomplissais plus mes rêves. Professionnels s’entend. Je me suis posée. J’ai réfléchi. Et j’ai fait les connexions.

J’avais une envie folle de refaire de la radio. Je suis amoureuse du son depuis toujours. Ok, faisons un podcast. J’étais encore très branchée gastronomie, accessoirement toujours dans mon dernier cdi également. Donc j’avais naturellement pensé à l’inscrire dans cette thématique du rêve d’enfant, celui qui atteint ses objectifs. Mais étant encore en poste, je n’en avais pas le temps. Et puis je ne voyais pas plus loin que la gastronomie.

Mais finalement, en me retrouvant face à moi-même, j’ai réalisé que j’avais fait le tour de la question en gastronomie. Et puis mon corps ne tolérant plus un bon paquet de choses, c’est lui qui m’a convaincue qu’il était temps de faire autre chose.

Et puis Paris a ceci de particulier qu’elle est une capitale-étoile. Tout part de Paris, tout vient de Paris, tout le monde qui compte finit par passer par Paris, à un moment où un autre. Donc je peux interroger QUI JE VEUX ! Tous ces gens que j’ai tellement eu envie de rencontrer, je peux. Je vais. Dans les domaines qui me tentent !

Mais comment c’est génial !

Alors oui, pour l’instant, le podcast n’a eu que trois invités. Charline Vanhoenacker, Gautier Capuçon et une actrice dont je tais le nom pour l’instant car elle m’a demandé de sortir notre entretien plus tard. Il est vrai que ce n’est pas toujours aisé d’avoir des invités qui disent oui. Mais le jeu en vaut la chandelle. J’ai d’excellents retours car le concept plaît. Et la mise en oeuvre avec. Donc rendez-vous après le confinement : Rêve de Gosse est une vraie conversation et elle ne peut avoir lieu qu’en face à face avec l’invité, un vrai entretien, avec de la chair et du sang, des regards, des silences, une poignée de main.

Ok, va falloir être patient ! Mais les rêves exigent de la patience, non ?

Rêve de gosse, c’est à retrouver ici.