Oui, c’est la grande, l’immense question. « Qu’est-ce qui va changer en 2022 ? » Évidemment, le prix du timbre. Évidemment le SMIC. Mais surtout ? Moi. Tout simplement.
Je n’ai pas pris de « bonnes résolutions » en 2022. Non. En fait, les rares fois où j’ai fait mine d’en prendre, c’est parce que j’avais entendu cette expression partout, que je trouvais ça marrant. Mais certainement pas parce que j’y ai cru.
Résolutions. Observons ce mot ambivalent (oui, les mots, c’est ma partie, vous n’avez pas oublié, n’est-ce pas ?!). Quand un mystère est résolu, c’est une excellente nouvelle, synonyme de clarté. Est-ce là la bonne étymologie ? Naaan, vraiment pas. Ce n’est pas celle de « résoudre ».
Deuxième possibilité : la résolution comme quand on se résout à faire quelque chose. Comme quand on se résout à abandonner. Quand on se résigne, qu’on courbe l’échine. Ah, là, on tient quelque chose, non ?
De façon arbitraire – bien entendu – j’ai choisi ces deux sens et connotations. Mais une résolution, en général, ça devrait changer la vie. Finalement, ça ne fait qu’entériner une chose qu’on devrait faire, qu’on n’arrivait pas à faire. Et ?
Et on renonce ! Pourquoi ? Parce qu’en général, la résolution dans son caractère « obligatoire » devient contreproductive et au bout d’un certain laps de temps – variable selon l’individu et la mesure considérée -, elle est abandonnée.
Changer pour les objectifs
Oui, cette année, ça va changer. Pour moi en tout cas. Finies les résolutions, souvent honteuses et jamais évoquées à haute voix car jamais tenues. Voici venir les objectifs. Parce que les objectifs ne sont pas des voeux pieux. Ce sont des données concrètes, chiffrées.
Parce que oui, je me suis enfin convertie à cela. Aux chiffres. Aux choses tangibles. Et à ouvrir les yeux plutôt que de foncer tête baissée sans avoir la moindre idée de ce que je vais faire. Et tout cela, je le dois à quoi ? Oui, à des ??? Formations !
Je vous en reparlerai car j’ai bien l’intention de faire un focus sur chacune d’entre elles et comment elles m’ont aidée à changer mon angle de vue et passer à la vitesse supérieure.
Changer d’angle
Les objectifs, je les ai posés. En partie du moins. Et je suis en pleine construction de mon plan d’attaque, évidemment machiavélique. Changer, c’est aussi et surtout me projeter. Le truc que je ne faisais jamais.
Pourquoi ? Par peur. Fétichisme. De fait, je pense que je n’avais pas envie d’échouer. Et le meilleur moyen de ne pas échouer est de ne pas avoir de ligne d’arrivée. Mais quelle erreur ! Le meilleur moyen de ne jamais réussir est de ne pas avoir cette fameuse ligne, ce moment où l’étape est franchie, où on peut se reposer avant d’aller vers la prochaine.
Donc ? Non seulement on ne gagne jamais mais en plus, on ne se repose jamais. Avouez, c’est une belle connerie, non ? Alors la première chose que j’ai faite, c’est d’enfin compter mes sous. On a dit du chiffre, du concret. Comme dirait un buveur de café, what else ? C’était évidemment du coté du nerf de la guerre qu’il fallait jeter un oeil.
Par » mes sous « , je parle plus de ceux que j’ai manipulés que de ceux qui m’appartiennent. C’est ainsi que depuis presque trois semaines, je fais quelque chose que tout chef d’entreprise qui se respecte doit avoir fait depuis très longtemps : je réexamine tout.
Changer pour aller vers l’argent
Chaque dépense (fréquente), chaque rentrée d’argent (beaucoup plus rare) a enfin été scrutée, répertoriée, classée, étiquetée. Et comme je suis une perfectionniste, je me prépare à envoyer une troisième liasse fiscale pour le bilan de mon entreprise. Son bilan… 2020.
Oui, oui, je sais, ça fait beaucoup trop tard. Mais très honnêtement, j’ai eu un déclic, après des mois et même des années de brouillard sur ce thème. Est-ce grâce à ma copine énergéticienne Emilie qui m’a comprendre énormément de choses par rapport à ce sujet épineux ? Je l’ignore. Mais le fait est que désormais, je le regarde en face.
Et ça me porte chance car je vais en récupérer. Je vais en conserver une partie, en investir une autre et régler quelques dettes aussi. Et l’accueillir. Comme un vieux pote en goguette qu’on va héberger quelques temps. Oui, je ne vais pas réinvestir comme je l’ai déjà fait.
Pourquoi ? Parce que cet argent, que j’ai investi, il est temps qu’il tienne sa part du deal. Je me suis beaucoup formée dans le passé, je l’ai dit. Mais désormais, j’ai décidé qu’il était temps de changer d’attitude. De ne plus être cette perpétuelle apprenante, de quitter cette chrysalide pour enfin devenir papillon. Déployer mes ailes colorées par ma créativité et d’agir. Enfin. Et dans plein de domaines.
Tout ce cheminement, toutes ces envies et ces rêves que je caresse depuis si longtemps, sont enfin devenus des objectifs. Et il est là, le vrai changement. Regarder les faits en face. Vouloir changer sa vie et le faire effectivement. Bon, maintenant que je vous en ai parlé de la sorte, je ne peux plus reculer j’imagine ? Chouette.
Ce genre de prise de conscience était un souhait de longue date. S’il ne vous est pas déjà arrivé, je l’espère sincèrement pour vous et dans tous les compartiments de votre vie que vous souhaitez voir changer. Aujourd’hui, je pense être prête. À foncer.
À toutes et à tous, une merveilleuse année 2022, avec des objectifs définis, atteints, dépassés, explosés ! Et la santé et l’amour aussi, car sans eux, les objectifs n’auraient pas la même saveur, non ?