Féministe oui. Je le suis. Du plus profond de mon être, je ressens cette sororité. Cette envie de mettre un bon coup de pied dans la fourmilière patriarcale et leur dire que oui, nous comptons autant qu’eux.
Le 8 mars. Journée internationale des droits des femmes. Souvent appelée Fête de la femme. Rien que ça, grrrr ! Mais soit, l’ONU qui l’a inauguré à l’international appelle cela le Women’s Day, littéralement le jour des femmes. Comme la journée mondiale des chats, des câlins, voire des toilettes (oui, ça existe et c’est très important : l’hygiène est la base de la bonne santé). Bref.
Il y a tant à faire. Sous nos latitudes, les salaires, la différence d’attitude entre les hommes et les femmes. Nous sommes en campagne électorale : il suffit de voir comment les appareils des deux partis dits de gouvernement s’attachent à ne pas soutenir leurs candidates. C’est effarant.
Le manque de respect, le manque de représentation à haut niveau, au Parlement, au gouvernement, dans les entreprises. Le manque de considération, en cas de violences domestiques, de harcèlement de rue, etc. La féministe que je suis en frémit si souvent de colère, voire de rage.
Et puis il y a aussi nos pires ennemies : les femmes misogynes. Mais tout ça ne vous dit pas pourquoi je suis féministe et je déteste le 8 mars. Allez, si, vous en avez une vague idée.
Marilyn Monroe est encore un des sex-symbols les plus marquants, exactement 6O ans après sa mort tragique. Actrice et chanteuse de talent, elle était aussi une intellectuelle. Mais atteinte de la très douloureuse endométriose, » on » a eu tendance à lui prêter un comportement capricieux alors qu’elle souffrait le martyre. Elle a été opérée 7 fois de cette pathologie typiquement féminine qu’on peine encore à soulager et soigner de nos jours.
Pourquoi ? Parce que chaque année, c’est pareil. Les mêmes sujets reviennent. D’authentiques marronniers avec les mêmes titres, des chiffres qui ne changent qu’à la marge, des sauts de puces dans un marathon.
C’était pourtant une grande cause nationale. Et encore, je ne parle que de la France. Regardons toutes ces femmes ailleurs dans le monde. Qui affrontent la guerre, le non-droit, qui sont marchandées comme des produits par leurs familles, traitées comme des bêtes de somme et des jouets sexuels par leurs » époux « .
Observons ces femmes combattantes kurdes. Ces résistantes de dix ans qui bravent l’interdiction d’aller à l’école en Afghanistan. Voyez, ces femmes indiennes étouffées par une société qui n’en a que faire. Ces jeunes filles africaines enlevées. Regardon ces femmes congolaises, sénégalaises, maliennes, yéménites, ukrainiennes qui essaient d’échapper aux bombes et à cette immonde arme de guerre qu’est le viol.
Je suis féministe oui. Et je déteste profondément ce 8 mars où tant de gens essayent de se racheter une conduite. En reversant un pourcentage. En agitant pour une journée une conviction de circonstance. Heureusement, les marques ont compris que faire une promo était assez malvenu en cette journée. Enfin, la plupart.
Alors non, je suis féministe mais je ne suis pas allée manifester. Parce que je déteste le 8 mars ? Non. Parce que je suis éloignée des métropoles où l’action se passe pour l’instant. Mais agiter un peu de rose – qui au passage, n’est devenu une couleur » féminine » que récemment – un jour par an, est-ce vraiment une conviction ?
Est-ce vraiment un poncif profondément féministe de dire qu’en fait, le 8 mars, ça devrait être tous les jours ? Et que l’équité avec les hommes devrait être la règle, c’est-à-dire l’égalité dans le respect de nos différences ? Car oui, c’est cela mon féminisme. Pas l’égalité stricte car nous sommes différents. Mais l’équité, dans nos droits, nos devoirs en fonction de qui nous sommes.
Tout simplement.
Est-ce trop demander ? Ainsi, on oublie le 8 mars.
Oui, c’est la grande, l’immense question. « Qu’est-ce qui va changer en 2022 ? » Évidemment, le prix du timbre. Évidemment le SMIC. Mais surtout ? Moi. Tout simplement.
Je n’ai pas pris de « bonnes résolutions » en 2022. Non. En fait, les rares fois où j’ai fait mine d’en prendre, c’est parce que j’avais entendu cette expression partout, que je trouvais ça marrant. Mais certainement pas parce que j’y ai cru.
Résolutions. Observons ce mot ambivalent (oui, les mots, c’est ma partie, vous n’avez pas oublié, n’est-ce pas ?!). Quand un mystère est résolu, c’est une excellente nouvelle, synonyme de clarté. Est-ce là la bonne étymologie ? Naaan, vraiment pas. Ce n’est pas celle de « résoudre ».
Deuxième possibilité : la résolution comme quand on se résout à faire quelque chose. Comme quand on se résout à abandonner. Quand on se résigne, qu’on courbe l’échine. Ah, là, on tient quelque chose, non ?
De façon arbitraire – bien entendu – j’ai choisi ces deux sens et connotations. Mais une résolution, en général, ça devrait changer la vie. Finalement, ça ne fait qu’entériner une chose qu’on devrait faire, qu’on n’arrivait pas à faire. Et ?
Et on renonce ! Pourquoi ? Parce qu’en général, la résolution dans son caractère « obligatoire » devient contreproductive et au bout d’un certain laps de temps – variable selon l’individu et la mesure considérée -, elle est abandonnée.
Changer pour les objectifs
Oui, cette année, ça va changer. Pour moi en tout cas. Finies les résolutions, souvent honteuses et jamais évoquées à haute voix car jamais tenues. Voici venir les objectifs. Parce que les objectifs ne sont pas des voeux pieux. Ce sont des données concrètes, chiffrées.
Parce que oui, je me suis enfin convertie à cela. Aux chiffres. Aux choses tangibles. Et à ouvrir les yeux plutôt que de foncer tête baissée sans avoir la moindre idée de ce que je vais faire. Et tout cela, je le dois à quoi ? Oui, à des ??? Formations !
Je vous en reparlerai car j’ai bien l’intention de faire un focus sur chacune d’entre elles et comment elles m’ont aidée à changer mon angle de vue et passer à la vitesse supérieure.
Changer d’angle
Les objectifs, je les ai posés. En partie du moins. Et je suis en pleine construction de mon plan d’attaque, évidemment machiavélique. Changer, c’est aussi et surtout me projeter. Le truc que je ne faisais jamais.
Pourquoi ? Par peur. Fétichisme. De fait, je pense que je n’avais pas envie d’échouer. Et le meilleur moyen de ne pas échouer est de ne pas avoir de ligne d’arrivée. Mais quelle erreur ! Le meilleur moyen de ne jamais réussir est de ne pas avoir cette fameuse ligne, ce moment où l’étape est franchie, où on peut se reposer avant d’aller vers la prochaine.
Donc ? Non seulement on ne gagne jamais mais en plus, on ne se repose jamais. Avouez, c’est une belle connerie, non ? Alors la première chose que j’ai faite, c’est d’enfin compter mes sous. On a dit du chiffre, du concret. Comme dirait un buveur de café, what else ? C’était évidemment du coté du nerf de la guerre qu’il fallait jeter un oeil.
Par » mes sous « , je parle plus de ceux que j’ai manipulés que de ceux qui m’appartiennent. C’est ainsi que depuis presque trois semaines, je fais quelque chose que tout chef d’entreprise qui se respecte doit avoir fait depuis très longtemps : je réexamine tout.
Changer pour aller vers l’argent
Chaque dépense (fréquente), chaque rentrée d’argent (beaucoup plus rare) a enfin été scrutée, répertoriée, classée, étiquetée. Et comme je suis une perfectionniste, je me prépare à envoyer une troisième liasse fiscale pour le bilan de mon entreprise. Son bilan… 2020.
Oui, oui, je sais, ça fait beaucoup trop tard. Mais très honnêtement, j’ai eu un déclic, après des mois et même des années de brouillard sur ce thème. Est-ce grâce à ma copine énergéticienne Emilie qui m’a comprendre énormément de choses par rapport à ce sujet épineux ? Je l’ignore. Mais le fait est que désormais, je le regarde en face.
Et ça me porte chance car je vais en récupérer. Je vais en conserver une partie, en investir une autre et régler quelques dettes aussi. Et l’accueillir. Comme un vieux pote en goguette qu’on va héberger quelques temps. Oui, je ne vais pas réinvestir comme je l’ai déjà fait.
Pourquoi ? Parce que cet argent, que j’ai investi, il est temps qu’il tienne sa part du deal. Je me suis beaucoup formée dans le passé, je l’ai dit. Mais désormais, j’ai décidé qu’il était temps de changer d’attitude. De ne plus être cette perpétuelle apprenante, de quitter cette chrysalide pour enfin devenir papillon. Déployer mes ailes colorées par ma créativité et d’agir. Enfin. Et dans plein de domaines.
Tout ce cheminement, toutes ces envies et ces rêves que je caresse depuis si longtemps, sont enfin devenus des objectifs. Et il est là, le vrai changement. Regarder les faits en face. Vouloir changer sa vie et le faire effectivement. Bon, maintenant que je vous en ai parlé de la sorte, je ne peux plus reculer j’imagine ? Chouette.
Ce genre de prise de conscience était un souhait de longue date. S’il ne vous est pas déjà arrivé, je l’espère sincèrement pour vous et dans tous les compartiments de votre vie que vous souhaitez voir changer. Aujourd’hui, je pense être prête. À foncer.
À toutes et à tous, une merveilleuse année 2022, avec des objectifs définis, atteints, dépassés, explosés ! Et la santé et l’amour aussi, car sans eux, les objectifs n’auraient pas la même saveur, non ?
Le féminin. Les femmes. La vie. Eh oui, la vie est un attribut féminin. Aujourd’hui, heureusement, ce n’est plus le seul ! Cela dit, cela reste complètement fondamental, vous ne trouvez pas ?
Car soyons clair.e.s : les femmes ne sont plus uniquement des reproductrices. L’ont-elles jamais été d’ailleurs ? Non, on peut raisonnablement penser que non. Car même si, par moment, on les a véritablement effacées de l’espace public, elles n’ont jamais cessé de jouer un rôle. Peut-être plus discret mais tout aussi important. Cela dit…
Un de mes premiers souvenirs de cette importance cruciale ? Le mythe de l’enlèvement des Sabines. Ok, ça date de mes souvenirs d’initiation au latin au collège, ce n’est donc par récent. Ce genre de récits m’a même poussée à poursuivre les cours deux ans durant avant d’embrayer sur l’espagnol au lycée. Et j’avoue que celui-là m’a complètement fascinée.
Le viol des Sabines illustré par le sculpteur Giambologna en 1574. Cette magnifique sculpture se trouve à Florence, en Italie. Crédit photo : Adobe/BlacMac
Bref, les Sabines. Qui sont-elles ? Ce sont les femmes d’un peuple, les Sabins, qui habitaient près du site antique de Rome. Des hommes ont fondé la Ville Éternelle. Souvenez-vous, Romulus, Rémus, la louve, toussa. Mais hier pas plus qu’aujourd’hui, les hommes ne peuvent se reproduire seuls. Il leur fallait donc des femmes. Eh bien la première génération de Romains ne s’est pas posé la question très longtemps et a tout simplement enlevé des femmes chez les voisins.
Evidemment, le consentement, les Romains s’en sont bien passés. Et voilà comment un boys’ club est devenu une société. Et dans ce cas précis, le féminin a été finalement considéré comme… quoi ? Une nécessité pour ceux qui ont enlevé ? Un trophée pour ceux qui ont guerroyé pour les récupérer ? On l’ignore finalement. Qu’en pensez-vous ?
Et dans cette série, qui se trouve être de très loin ma préférée, Battlestar Galactica. Une des héroïnes, Kara » Starbuck » Thrace, est une pilote. La meilleure. Un soldat sur-entraîné… et une vraie tête brûlée, téméraire, intrépide, indisciplinée. Comme on disait autrefois, » un vrai garçon manqué » (rendez-vous compte de la violence de cette expression). Et puis un jour, au cours d’une bataille, elle est enlevée. Et elle se retrouve dans une ferme où des femmes sont « fécondées » par des humanoïdes.
Le capitaine Thrace, abrutie de calmants, empêchée d’endosser sa vraie identité, celle d’un soldat, se retrouve ainsi brutalement réduite à un rôle de » pondeuse « . Elle devient un simple incubateur reproductif branché à des machines pour optimiser la chose. Ses ennemies nient ainsi sa nature humaine, dotée d’un libre arbitre, d’un corps avec des membres, d’une vie propre. Quel vertige, n’est-ce pas ? Mais bizarrement, cette vie, celle que les femmes sont pour l’instant seules à pouvoir donner, est-ce qu’elle n’a pas finalement un rôle politique ?
Quand on voit à quel point certains considèrent littéralement les femmes comme des commodités, des butins, on peut s’interroger sur le féminin. Et donc, en revenir au début de notre réflexion : sont-elles vraiment » juste » des porteuses de vie, petites choses vulnérables et négligées la plupart du temps ?
Non. Il y a encore du travail, il suffit de constater ce qui se passe en Afghanistan, en Inde, dans plusieurs pays d’Afrique… en fait, partout dans le monde, pour comprendre que nous ne sommes pas bonnes qu’à porter la progéniture de nos congénères. Mais certain.e.s ont du mal à s’en rendre compte. Et oui, j’utilise l’écriture inclusive car les femmes misogynes existent, ont toujours existé et existeront toujours.
L’enfermement, l’interdiction de faire des études, de se réunir, les crimes soi-disant « d’honneur », les excisions, les sacrifices quand une fille apparaît plutôt qu’un fils, les burqas ou autres mariages arrangés avec des fillettes livrées à des hommes mûrs, le plafond de verre, les violences de rue, domestiques, gynécologiques et médicales, etc. Non, tout n’est pas réglé, loin de là. Même si ça avance. Doucement.
Et ça a été le déclencheur de ce modeste billet, la France se distingue. Poussons un cocorico pour une fois ! Car pour sa prochaine édition, pas moins de trois femmes issues des principaux partis briguent la plus haute fonction du pays. Marine Le Pen, Anne Hidalgo et Valérie Pécresse (par ordre de déclaration de candidature) n’ont pas grand chose en commun à part cela. Elles écrivent l’Histoire.
Est-ce que le féminin français, du moins politique, va emporter une victoire qui sera pour le coup une vraie rupture historique avec une femme présidente de la République ? Bon. On en espère au moins une à Matignon. Et d’ailleurs, avouons-le : même à nos yeux à nous, un exécutif dirigé par un duo féminin serait exotique. Il est temps que ça change et que notre pays soit dirigé le mieux possible, sans que le genre ait d’importance en fait. Ce serait LA vraie victoire. Et la réconciliation du féminin et du masculin.
Oui, l’entrepreneuriat a une exigence cardinale : l’inspiration. Bah oui, si on ne l’a pas, comment se différencier de l’autre ? Comment avoir l’envie sans ce sentiment qui peut vous faire déplacer des montagnes ? Personnellement, je ne conçois pas mon activité sans inspiration.
Et parfois, elle se cache là où vous ne pourriez pas la trouver. Parce que c’est ainsi. Parce que l’inspiration n’envoie pas de bristol. Elle est là. Elle jaillit comme une source douce, parfois comme un geyser mais on en a vraiment besoin.
Alors, je vais vous parler d’une série. Parce que je suis une dévoreuse du genre et que cette série-là, je la regarde à chaque fois qu’un méchant coup de blues se fait ressentir. Parce qu’elle est à la fois légère et cruelle. Féministe et amoureuse des hommes. Et qu’en plus, les vêtements sont à tomber dedans !
Cette série, c’est Lipstick Jungle, très pauvrement traduit en français ainsi : Les reines de Manhattan.
Attention spoilers !
Voici une photo de la première saison. Qui se cache derrière cette série ? La maman de Sex and the City, Candace Bushnell. Je vous présente les héroïnes, de gauche à droite : Victory Ford (interprétée par Lindsay Price, vue dans Beverly Hills), Wendy Healy (Brooke Shields) et Nico Reilly (Kim Raver). Petite remarque : on n’est pas sur une plateforme comme HBO avec cette série. On est sur NBC, chaîne généraliste donc c’est quand même bien plus soft niveau langage, image et même histoire que chez Carry and Co.
Je vous mets des précisions sur Lindsay Price, la plus jeune, la moins connue aussi. Mais les deux autres stars de la série, à moins d’avoir vécu dans une caverne, vous les avez déjà vues. Brooke Shields est connue depuis l’adolescence – Les enfants du Lagon – et Kim Raver… bah c’est rien qu’une des chéries de Jack Bauer dans 24 et elle figure également au générique pléthorique de Grey’s Anatomy (on reparlera de la formidable créatrice de cette série, Shonda Rhimes).
La série sort en 2008, elle a été vaguement diffusée par TF1 en France. Elles sont trois amies, forcément. Elles vivent à New York, évidemment. La scène d’ouverture nous explique qu’elles font toutes trois partie du classement des femmes les plus influentes de la ville, forcément.
Et le point de départ de l’intrigue, c’est que l’une d’entre elles a, semble-t-il, précisément perdu son inspiration, son mojo. C’est Victory (Lindsay Price), qui possède sa propre ligne de vêtements et se fait complètement laminer par la critique dans sa dernière collection.
Et comme tout va très vite dans ces cas-là aux Etats-Unis, tout lui échappe, elle peut recommencer à zéro. Elle doit virer tout son personnel, rendre ses locaux, ses distributeurs ne veulent plus diffuser sa griffe. Elle ne peut plus se permettre que les services de son assistante (qui va ensuite lui piquer son inspiration, c’est-à-dire ses dessins). Vraiment, elle est au bout du bout. Au fond du trou. Professionnellement en tout cas.
Et ses copines aussi vont aller la rejoindre. Pour l’une, Nico (Kim Raver), ça va surtout être personnel. Entre elle et son mari, ce n’est plus Byzance depuis fort longtemps. Et finalement, tout s’écroule, infidélités, décès, un enfant surprise : rien ne lui sera épargné. Mais côté boulot, toute rédactrice-en-chef d’un des magazines les plus vendus du pays, donc femme au demeurant très puissante, tout n’est pas rose non plus alors qu’elle doit s’imposer dans un milieu si masculin.
Pour la troisième larronne, Wendy (Brooke Shields), patronne d’un grand studio de production cinématographique, c’est l’adolescence de sa fille, le changement de vie pro de son époux – de papa à plein temps à compositeur à succès – puis la perte de son job. Là encore, c’est splendeurs et misères au programme.
Leur point commun ? Elles tombent de (très) haut et leur inspiration en prend un sacré coup. Et les remises en question ne se font pas facilement. Comment faire pour s’en sortir ? Eh bien c’est évidemment ce qu’elles avaient perdu qui va les aider à reprendre le dessus après de grosses remises en questions, quelques larmes, cocktails et litres de crème glacée.
Victory va se souvenir de ses motivations d’origine, de ses premières créations à travers un bonnet, son premier travail lors de ses études. Et quelqu’un qui croit en elle va l’aider pour le financement.
Wendy va s’installer comme productrice indépendante et lancer un projet auquel elle croit dur comme fer. Tout en laissant son époux enfin vivre une vie professionnelle épanouissante, ce qui va rapprocher le couple.
Enfin Nico, après bien des errances, va triompher de la concurrence interne à son travail, tout en lâchant davantage prise dans sa vie privée et en se réconciliant avec sa famille, dont elle avait clairement honte.
La série est assez brève, deux saisons de dix épisodes chacune. Et même si l’une retrouve l’amour dans les bras de son propre époux, les deux autres font des rencontres masculines déterminantes. On reste aux Etats-Unis et sur une chaîne généraliste, hein ? Donc bien sûr qu’il y a des clichés et que tout ça se termine par un splendide mariage… qu’on ne verra d’ailleurs pas (HA !).
Evidemment, c’est important, la romance. C’est tout joli. Mais ce n’est pas l’essentiel.
Ce que je retiens, et qui me fait regarder mes dvd bien souvent, c’est qu’elles trouvent des solutions. Alors bien sûr, il y a parfois une bonne fée. Mais tout de même : elles y parviennent, malgré les galères, les tuiles et les verres de vins renversés (ah, il faut regarder pour comprendre la référence).
L’inspiration de ces trois femmes me fait du bien tout simplement, me regonfle, me rebooste. Et le moral de l’entrepreneur.e, c’est quand même important, n’est-ce pas ? Pas de moral sans inspiration. Sans mojo. Evidemment, il y a d’autres séries qui ont un effet aussi sur mon instinct d’entrepreneure. Mais rien de comparable à celle-là.
Bon, tout aussi évidemment, la beauté de ces trois femmes, leurs garde-robe incroyables et leur mode de vie à base de superbes appartements ou maisons typiquement new-yorkais, de restaurants, d’expositions, de cocktails, de salles de sport luxueuses et de spas… et de travail acharné n’ont rien à voir. Hé hé !
Oh la la, elle se réveille, la mémère ? C’est ce que je penserais de moi-même si je n’étais pas moi-même, vu depuis combien de temps je n’ai pas écrit le moindre article sur ce blog. Cette absence est due à plusieurs facteurs mais le plus positif est le suivant : formation.
Alors oui, il y a eu pas mal d’aléas dans ma vie privée. Et vous le savez, contrairement à quand on est salarié, la vie privée de l’entrepreneur.e peut assez largement influencer sa vie professionnelle. Je vous épargne les péripéties pas réjouissantes et surtout pas encore finies.
Le truc bien que j’ai fait dernièrement – et que je fais quasi en continu en fait – est bien plus basique que ce qu’on pourrait penser. C’est facile, il y en a sur ce site. J’ai usé et abusé d’un truc génial : la formation.
Et vous savez quoi ? La formation, c’est un muscle. Ou plutôt ça travaille un muscle précis. Celui qui est dans notre caboche. Non, pas notre cerveau. Notre état d’esprit plutôt. Le fameux mindset quand on veut faire de l’anglicisme à tout va. D’où le choix de photo de cette jeune femme qui pourrait me ressembler. Vous ne trouvez pas ?
D’ailleurs, je suis très officiellement « en formation » jusqu’en juin prochain. Celle qui m’enseigne comment être un bon Community Manager. Elle me prouve d’ailleurs que non, ce métier n’est absolument pas un truc qui s’apprend sur le tas comme j’ai cru le faire à un moment.
Non, cette formation est exigeante et remplit la mission que je lui avais assignée : la consolidation. De mes connaissances, de mes compétences donc de mon business.
Grâce à cette séquence de découverte, j’apprends à me servir d’outils dont je n’avais JAMAIS entendu parler. J’apprends aussi à voir les choses d’un point de vue complètement différent. Et comme aujourd’hui, les réseaux sociaux sont un outil fondamental et indispensable pour tout entrepreneur, eh bien, je pense avoir plutôt bien choisi.
Et vous ne savez pas la meilleure ? Dans cette formation, à un moment, on va me demander de rendre… un podcast ! Ha ha ha ! Fantastique ! Comme quoi, cette petite chose à laquelle je vous propose de vous former et/ou de vous produire, eh bien, c’est vraiment quelque chose qui est rentré dans les moeurs. Et dans les incontournables de la communication.
Et ça, comment je le sais ? Grâce à ma formation bien entendu. Ce qui me fait dire que oui, la formation, c’est juste quelque chose d’indispensable de nos jours. Et le site, remanié comme il l’a été, vous le prouve encore !
Pourquoi ? Parce que ce site, je l’ai fait avec mes petites mains en me replongeant dans mes souvenirs de formation avec LiveMentor. Rendez-vous compte, avec cet organisme, j’ai réalisé pas moins de sept formations sur les 14 proposées (dont une qui n’est plus au catalogue et que je revois en ce moment : freelance) ! Et pour la refonde de mon site Perles & Equilibre, évidemment, c’est la formation WordPress que je remercie.
Visitez-le, il est tout nouveau, tout beau ! Vous m’en direz des nouvelles ! Nouvelle plateforme pour les formations (justement !), nouvelle navigation, nouvelle ergonomie. J’attends vos remarques avec gourmandise ! Visitez-le !
Souvent, on m’a demandé ce qu’était un podcast. J’avais coutume de répondre que c’était tout simplement une émission de radio sans radio. Alors oui, bien sûr, comme pour la télé, il y a pas mal de replay dans les podcasts. Mais il y a aussi le podcast natif.
Et c’est celui-là qui nous intéresse.
Même si le ROI des podcasts n’est pas encore tout à fait clairement établi, ceux-ci fleurissent. Et il y a plusieurs raisons à cela.
Des bienfaits du podcast
Tout d’abord, le podcast est un formidable outil d’influence et d’identification. Car il permet de tisser des liens solides avec une communauté donnée, la vôtre. Et comme il revient régulièrement, comme il est décliné en plusieurs épisodes, les occasions de tisser ces fameux liens sont d’autant plus nombreuses.
Ensuite, il passe par la voix. Et on le sait, parce qu’à un moment, nous avons tous et toutes écouté la radio : c’est LE média de proximité. On vous chuchote à l’oreille. La voix est chaleureuse et douce, rassurante. Comme quand on raconte une histoire à un petit enfant. C’est l’idée que nous avons évidemment eue pour les contes sur Perles Pierres Monts & Merveilles. Sachant qu’il peut aussi bien évidemment être plus punchy. Mais la chaleur demeure.
Et oui, cela nous amène à un autre effet puissant du podcast : il raconte une histoire. La vôtre. Celle que vous choisissez, celle dont vous avez envie. Un podcast de marque permet de narrer celle que vous voulez, en conservant le contrôle. Et en faisant rêver votre auditoire le plus possible. Car c’est le pouvoir du son, il décuple l’imagination. Et en plus, on lui fait confiance. Comme à une radio.
Le podcast est pratique. Il s’écoute partout. Certes, il apparaît sur votre site en premier, mais son format et les diverses plateformes permettent à votre audience de le télécharger et de l’écouter partout. En voiture, dans les transports, en marchant dans la rue, en faisant la cuisine… les possibilités sont infinies. Contrairement à la vidéo ou même à l’écrit, qui réclament une toute autre forme d’attention.
Autour du podcast
Tout d’abord, cet outil puissant ne s’utilise pas seul. Il a besoin d’être porté. Par un site, une newsletter, une opération de relations publiques et presse : il ne se suffit pas à lui-même. Du moins au début. Ensuite, une fois installé dans les habitudes de ses auditeurs, il peut aisément continuer son chemin tout seul. Mais là, on parle vraiment du long terme.
Il peut se fabriquer rapidement. Perles & Équilibre est là pour vous ! Attention toutefois : un podcast n’est pas un support de publicité. C’est un support d’image, d’influence, cela change tout. Vous créez avant tout votre univers avant de vendre quoi que ce soit. Il y a quelques exceptions tout de même.
Un ensemble de 8 ou 10 épisodes – soit une saison, le podcast jargonne comme une bonne série – est idéal pour le lancement d’un nouveau produit, d’une collection ou d’un nouveau lieu, un anniversaire, un événement marquant. Dans ces circonstances, le produit concerné pourra être évoqué, voire au centre de ces contenus. Cependant, sur un format au long cours, le podcast ne parle pas de vos produits directement.
Ou alors, une pastille au début et/ou un call-to-action à la fin seront suffisants pour vous signaler. Ainsi qu’un logo. Il n’est même pas obligé de porter votre marque. On peut lui trouver un nom qui fait référence à votre univers, à votre message, à votre envie, à l’histoire que vous souhaitez raconter. Sans effet matraquage. Tout en finesse.
Enfin, deux avantages et non des moindres : le podcast est peu onéreux et il est très rapide à réaliser. On n’est pas dans la vidéo ! Même si, à l’instar de cette dernière, il est toujours préférable de rencontrer les interlocuteurs dans la vraie vie, même masqués. Rien ne vaut un contact franc et direct, le téléphone et la visioconférence ne remplaceront jamais cette proximité. C’est comme ça que fonctionne Rêve de Gosse.
Le reste, je vous le dis en mode podcast ? (Attention, y’a un piège !)
Avouez, ça fait un bien fou, non ? Enfin de la lumière !
Le royaume de la liberté, du tout accessible. Du tout gratuit. Ah, le gratuit, les Français adorent le gratuit. La presse gratuite est la plus diffusée dans notre pays. Oui, je vais me concentrer sur un sujet que je connais : la presse. Après tout, j’en ai fait, j’en fais (dans mon coeur) et j’en ferai (car mon entreprise va postuler à ce statut et l’obtenir) partie.
Donc les Français kiffent la presse, comme beaucoup de choses d’ailleurs, quand c’est gratuit. Mais dans leur grande schizophrénie, ils veulent aussi de la qualité, de l’indépendance. Ne voyons-nous pas fleurir tant de plaintes sur la presse qui appartient soit-disant à un petit groupe d’oligarques, capitaines d’industrie ou autres serial entrepreneurs, voire emprunteurs ? Sans oublier les banques.
Ah ben si. Pour la presse mainstream en tout cas, les chaînes de télé et de radio plus ou généralistes aussi. Cependant, quand on entrouvre la porte de la spécialisation, ah là, on a quand même une proposition bien plus indépendante. Mais ? Mais quoi ?! Ah oui, elle est souvent payante.
Les grands sites internet des quotidiens et magazines d’information générale essaient de faire de la pédagogie. En tête, le journal de référence : le Monde. Idem pour Libération, Les Échos, la plupart des sites de la presse quotidienne régionale (dont le lectorat s’érode depuis des décennies). Sacrilège : la plupart des contenus sont devenus payants. Observez sur les réseaux sociaux le nombre de gens qui pestent et insultent les employés ou la direction du journal parce que merde « il faut payer en plus ? ».
Oui, merde, je l’ai dit. Alors oui, vous avez des offres de kiosques numériques, avec un forfait téléphonique, qui vous permettent d’avoir accès à pas mal de journaux et de magazines. Ça peut être gratuit et ça peut être sur abonnement payant. Mais honnêtement, sont-ce bien ces publications que vous souhaitez ? Avez-vous le choix ? Non. Ou alors il faut…??? Payer ? Oh my goodness !
Ce modèle, comme chaque modèle économique, a ses limites. Tout d’abord, les accords avec ces kiosques d’un nouveau genre se font souvent au détriment des entreprises de presse elles-mêmes. Qui, au risque de perdre des lecteurs et une certaine exposition, préfèrent perdre des sous. Donc des moyens de faire un meilleur travail et peut-être d’attirer un public plus exigeant et plus fidèle. Et surtout un public qui ira les consulter plutôt que de passer le doigt sur leur écran tactile devant une toute petite vignette sans jamais cliquer dessus.
C’est gratuit, on s’en fout. Ils sont là mais ils ne m’intéressent pas. Dans mon forfait téléphonique il y a quelques temps, j’avais droit à un bouquet où il y avait des revues spécialisées, notamment scientifiques. Ou de la presse régionale située loin de chez moi. Croyez-vous que j’ai cliqué dessus ? Non. Nous faisons tous la même chose. Mais l’entreprise a payé combien pour faire partie de cette plateforme ? Et surtout, qu’y gagne-t-elle ?
On parle souvent du marché publicitaire, qui est LE modèle économique de nombre de médias audiovisuels en France. Télés et radios y glanent là leur gagne-pain. Et ? Que s’est-il passé avec une épidémie mortelle ? Certes, il y avait une énorme masse de gens devant leurs postes, de télé ou de radio.
Mais qui a gagné cette bataille ? Ne sont-ce pas les plateformes souvent américaines et payantes qui ont vu leur fréquentation et leur nombre d’abonnements exploser ? Ou sont-ce les médias traditionnels français qui, de leur côté, ont vu leurs recettes publicitaires s’effondrer alors que leur auditoire était, lui, historiquement pléthorique ? Eh oui, magasins fermés, fonctionnement perturbé, lendemains incertains : le budget communication est celui qui est touché en premier dans les entreprises.
Oui, la dégringolade d’Air France ou d’Airbus – pour ne citer que ces deux entreprises que ces quelques mois de confinement ont fait passer « de plutôt florissantes » à « obligées de ses séparer de milliers de collaborateurs » – a une grande influence sur notre paysage médiatique.
Donc qui a gagné la bataille entre médias traditionnels au modèle économique traditionnel basé sur la publicité et médias payants par abonnements ?
La question, elle est vite répondue !
Et depuis, qu’entendons-nous ? Que lisons-nous à propos de ces médias traditionnels ? J’ai souvent relevé l’expression « plan social ». Pas vous ?
Depuis que j’ai commencé à construire et publier des sites internets, j’ai toujours voulu les faire payants. Je travaille souvent comme une folle dessus, je passe des heures à les fignoler, sur la forme. Et sur le fond, je travaille mes contenus un maximum. Je paie une banque de photos (à défaut d’un.e vrai.e photographe, mais ça viendra) pour des illustrations pertinentes, de qualité et originales (je suis aussi cliente de banques gratuites et vois avec horreur les mêmes photos partout).
On est bien d’accord pour dire que des heures de travail, ça se rémunère ? On est bien d’accord pour dire que la recherche et le traitement de sujets divers et variés, que l’écriture de textes, que la recherche iconographique, que la mise en page, les multiples relectures pour éviter les fautes qui font mauvais genre, que l’hébergement du site, que le dépôt de la marque, que les logiciels utilisés, que l’électricité qui nourrit l’ordinateur, que l’ordinateur lui-même et tout le matériel indispensable, que les transports pour aller sur les lieux de reportages, etc… tout ceci a un coût consenti par les personnes qui s’impliquent dans un projet, non ?
Et que quand un journaliste râle parce que l’un ou l’autre décide d’étaler un contenu payant sur les réseaux sociaux, il est parfaitement en droit de le faire. Car ça s’apparente un peu à du vol ou du piratage, finalement. Il est toujours écrit sur un dvd que son contenu n’est destiné qu’au cercle familial. Sinon, Hadopi n’apprécie pas si vous partagez en ligne. Et les cinémas et les télévisions paient des droits de diffusion pour proposer leurs produits à des millions de gens. Pourquoi en serait-il autrement pour un article de presse ?
On est bien d’accord pour dire que quand on sort d’un restaurant, d’une librairie, de chez le médecin, d’un spa ou du supermarché, on paie pour ce qu’on a consommé ? Parce qu’il y a des gens qui ont travaillé et contribué à fabriquer ce dont nous avons eu besoin ou envie. Parce que le médecin a fait des études et possède un savoir et un savoir-faire qui vous est nécessaire. Et même si c’est la Sécu qui paie, on le paie quand même, non ?
Alors pourquoi la presse devrait être gratuite ? Puisqu’elle ne se fait pas toute seule, de toute évidence. Et ce, même si l’information est une marchandise différente des autres. Pourquoi donc tout ça devrait être gratuit ?
Voilà pourquoi, quand on me demande si j’ai perdu la raison en faisant passer mes publications en modèle payant, j’affirme que non. Même quand ce sont des journalistes qui me posent la question. Parce que j’y fournis un gros travail. Et parce que je tiens à mon indépendance. Eh oui, je ne veux pas m’écrouler au premier choc venu car les marques qui pourraient faire de mes publications leur partenaire retireraient leurs billes sans autre forme de procès.
Par contre, je sais et j’ai mesuré que tout ça prendrait du temps. J’y suis prête ou pas, c’est une autre question. Mais il est indispensable de faire un peu de pédagogie sur ce système que le grand public a manifestement du mal à appréhender.
Bien sûr que la publicité est un modèle comme un autre. Qu’il a ses qualités et ses défauts. Mais je préfère dépendre des personnes qui comprennent que tout travail mérite salaire plutôt que d’entreprises ayant des intérêts qui varient au fil du temps et des circonstances. Et qui apprécient ce qui leur est proposé. Comme quand elles vont dans leur restaurant préféré ou chez le coiffeur qui les rend belles.
En espérant que les Français finiront pas se rendre compte que l’indépendance, en fait, c’est dépendre de tous. Donc de personne. Et pas uniquement de quelques marques avides de visibilité. Et qui vous couperont les vivres à la moindre anicroche. Car le gratuit, c’est cela que ça implique.
Et vous ? Qu’en pensez-vous ?
Rendez-vous sur nos publications : Perles Pierres Monts & Merveilles et Tasty Life Magazine (en septembre). Oui, elles sont payantes. Et ne fonctionnent pas grâce à la pub.
Vais-je vous ressortir le couplet sur les bienfaits d’une activité physique régulière pour votre corps ? Votre silhouette ? Votre santé en règle générale ? Le fait que ça défoule, vide la tête, bla-bla-bla. Non. Parce que vous le savez déjà. Et celles et ceux qui sont farouchement contre le sport, ma foi, j’avoue ne pas les comprendre. Cela dit, nous vivons dans un pays libre !
Mais passons. Pourquoi je vous parle de sport aujourd’hui ? Parce que notre ami le sport est essentiel pour votre santé mais également pour votre business.
HEIN ?! Pourquoi donc ? Je vais vous expliquer. Est-ce mon genre de ne pas le faire ?
Cette réflexion m’est venue ce matin alors que je suis en train de me remettre en cause. Comme beaucoup d’entrepreneurs. Et je me suis réveillée « grâce » aux travaux qu’effectue mon voisin. Je vous recommande les coups de masse juste de l’autre côté de la (mince) cloison. C’est ra-di-cal comme réveil matin ! C’est moi qui vous le dis.
Ajoutez à cela un début d’otite et ma foi, vous obtenez un cocktail de ras-le-bol, de mal à la tête. De mal-être en gros. Franchement pas terrible. Le goût à rien, juste à errer, éventuellement grignoter et chiller devant Netflix. Bof.
Alors, ça faisait longtemps que je n’en avais pas fait. Et c’est pas bien. Alors je me suis dit que c’était le bon moment : je me suis fait ma séance de sport. Dans le salon.
D’abord une demi-heure avec ma copine Tracy Anderson, une coach américaine dont on peut acheter la méthode en DVD ou carrément suivre en ligne avec des cours variés et adapté au niveau de chacune et chacun. Et aussi à la partie du corps que vous voulez travailler le plus (ça a son importance).
Puis mon cardio à moi : une grosse demi-heure de danse endiablée à base de playlist sport dans le salon. C’est ma version du jogging/running qui avait acquis une belle popularité durant le confinement. Et qui l’a inexplicablement perdue depuis.
Donc, je me remettais en question, me trouvais mauvaise, rien ne va, bla-bla-bla. Et puis j’ai mis ma ceinture d’électro-stimulation. Machinalement. Et l’ai fermée avec aisance, avec 3-4 cm de « mou ».
Une révélation. Cette ceinture, je ne pouvais plus la fermer, les deux bouts ne se rejoignaient plus (y’avait beaucoup de vide… oups). C’était il y a peu de temps. Depuis ? J’ai travaillé sur moi. Sur mon assiette. Et sur mon activité physique. À l’instant où j’ai ajusté cette ceinture, je me suis souvenue que mon travail avait payé pour obtenir ce résultat. Il pouvait donc payer pour autre chose.
Et je me suis encore souvenue. Cette fois, de ma réaction face au miroir quand j’ai fait cette découverte. Pour la première fois de mon existence, on voit… mes muscles abdominaux.
J’avais fait le nécessaire. J’avais acheté le cours de Tracy spécifique et je me suis appliquée, entraînée, j’ai transpiré. Voir mes abdos, c’était un truc que je pensais totalement inaccessible, fou, dément. Et pourtant, c’est là. Pas sur tout le ventre, pas encore, mais sur le haut et ça descend petit à petit. Bientôt, on les verra partout. Pas en version Musclor, mais en fermeté, finesse. Tout ce que je souhaite finalement.
Au fur et à mesure des exercices en ce samedi matin, je me suis sentie plus puissante. J’ai compris que j’avais le contrôle. Sur mon corps. Sur mon effort. Et sur ma volonté. Premier bienfait : je ne subissais plus. Et c’est toujours bon de se souvenir que oui, nous sommes responsables de nous-mêmes. Et que nos objectifs, c’est bien à nous de tout mettre en œuvre et de les atteindre.
Deuxième bienfait qui a découlé de cette prise de conscience : la confiance est revenue dare-dare. Et avec elle, un cortège d’idées. Que je vais implémenter dès maintenant. Pourquoi ? Parce que le sport, seul ou en équipe, ouvre les champs des possibles. Il met tout le monde sur un pied d’égalité. Et surtout, pas de triche possible, enfin, on se comprend, hein ? Je ne parle pas là des professionnels. Mais même chez eux, c’est toujours pareil : y a celles et ceux qui bossent. Et il y a les autres.
On gagne, on perd en faisant du sport. On peut même se blesser. C’est comme pour tout : qui ne tente rien n’a rien. Mais le bénéfice moral est toujours au rendez-vous. Si vous jouez le jeu, le sport a des vertus inégalables. Discipline, travail, abnégation, que ce soit seul/e ou en groupe (dans ce cas, on ajoute la solidarité). Petit ou haut niveau : le message demeure.
Ah et j’oubliais la récompense suprême : les endorphines. Les hormones du bonheur. Celles que notre cerveau bien-aimé libère également lorsque vous atteignez l’orgasme. Celles qui font que vous vous sentez tellement bien, prêt ou prête à conquérir le monde. Et ce sont également elles qui vous donnent cette légèreté, l’impression que votre corps flotte. Vous la sentez, cette chimie puissante, naturelle et légale ? C’est pas génial comme sensation ?
En ce moment, le monde à nos fenêtres hexagonales a un tout petit peu changé ses horizons. La Covid est en recul. Nous revoilà les yeux braqués sur l’Oncle Sam de l’autre côté de l’Atlantique et sur ce qu’il nous renvoie. De lui et de nous.
Avez-vous lu les Quatre accords toltèques de Miguel Ruiz ? Non ? Alors vraiment, je vous recommande de vous ruer chez votre libraire (qui a besoin de vous en ce moment) et de vous procurer cet ouvrage précieux.
Le deuxième accord toltèque que nous passons avec nous-mêmes consiste à » ne jamais en faire une affaire personnelle « . Donc de ne jamais se sentir attaqué personnellement. Ok. C’est dur mais pourquoi pas. Le troisième accord nous enjoint de ne faire aucune supposition. Autrement dit, de ne pas avoir de préjugés et de poser des questions.
Cet ouvrage devrait être au programme de tous les écoliers du monde. C’est ma conviction. Et pourquoi je dis écolier ? Parce qu’ensuite, les choses se gâtent. En fait, cet ouvrage, on devrait l’expliquer aux enfants dès la maternelle. Pour information, le premier accord toltèque nous dit que notre parole doit toujours être impeccable. Et le quatrième nous enjoint à toujours faire de notre mieux.
Est-ce que le monde ne serait pas un endroit bien plus agréable si chacun avait l’habitude de ne pas parler à tort et à travers, de ne pas prendre les choses personnellement, de ne faire aucune supposition (donc de s’assurer de la véracité de ses croyances… donc de vérifier l’information) et de toujours faire de son mieux ?!
Avouez, le monde qui respecte ces accords, c’est tentant, non ?
Nous avons un contre-exemple grandiose en ce moment avec les réactions contre le racisme supposé ou pas de certain.es dans les forces de l’ordre et dans la société en général. Dans ce pugilat public, qui écoute l’autre ? Qui ?
Peu, très peu de gens. Et c’est bien dommage car l’empathie, cette qualité merveilleuse qui fait énormément avancer, est fille de l’écoute et de l’observation. Et vous savez quoi ? Elle est au coeur de mon métier. De journaliste et d’autrice aussi. Parce qu’il faut savoir se glisser dans la peau de quelqu’un d’autre pour faire mouche.
C’est pour cette raison que les loooooongues interviews sont souvent les meilleures comme celles que permettent Rêve de Gosse. Que les relances issues de l’écoute pour obtenir des précisions sur tel ou tel point ne sont jamais vaines. Alors que parfois, ça peut juste tomber sous le sens pour l’un des interlocuteurs. Mais pas pour le second.
« Il n’y a pas de question idiote « , me disais-je souvent en reportage. Parfois, quand nous étions plusieurs journalistes, je pouvais poser cette question à la c…, avec un interviewé qui vous toise littéralement après avoir levé les yeux au ciel. Dans ces cas-là, soit il vous méprise jusqu’à la fin et c’est terminé. Soit il vous demande, à vous, pourquoi cette question.
Ma réponse est souvent simplissime dans ces cas-là : « Je n’ai pas compris ce que vous avez dit/Je ne connais absolument pas cet aspect. Je ferai quelques recherches mais pour mieux restituer ce que vous voulez dire aux lecteurs, ce serait bien d’avoir votre définition. Ça me permettra de comprendre pleinement votre démarche. Et de mieux l’expliquer. «
Bon, je vous ai fait la version longue. En général, c’est souvent : « Je n’ai pas compris en fait. Donc ça va être compliqué pour expliquer correctement aux lecteurs « . Souvent, il y a un temps d’arrêt. Et on m’explique. Ou alors, le mépris relance une offensive : » Vous ne connaissez pas cela ? » J’ai souvent répondu en prenant un peu de jargon journalistique puis en demandant à la personne si elle savait de quoi je parlais. Non, évidemment. Donc j’obtenais mon explication. En général.
La supposition est l’ennemie de tous, surtout du journaliste ou de la personne qui souhaite communiquer. La dissiper est un impératif. Dans tous les compartiments de nos vies. Sommes-nous prêts à questionner, à nous questionner et à nous laisser questionner ?
Je voulais vous écrire un texte sur le racisme. En tant que métisse, ça me touche personnellement. J’avais envie de vous raconter un peu de mon vécu. Mais j’ai lu les accords toltèques et m’efforce de les appliquer : on est en plein sur le deuxième, là. Qui a dit que c’était facile d’appliquer ces accords ?! Certainement pas mois mais c’est comme tout, ça vient à force de pratiquer.
Donc vous savez quoi ? Je pratique. Et mon cerveau est parti tout seul ailleurs, dans un sujet tout aussi intéressant mais moins négatif. Ça finit par rentrer ! C’est une excellente nouvelle. Par conséquent, je préfère me pencher sur ce que je peux améliorer que remuer les divisions que la vermine crée à longueur de temps. Je vous ai parlé d’empathie.
Au commencement, c’est bien lui qui était là. Le verbe. Ou la parole, selon la traduction. Mais voilà : sans lui, la Bible, que je viens de paraphraser, n’existerait pas (oui, un livre sans paroles, c’est compliqué). Oui, au commencement était le Verbe. Célébrissime phrase dont le sens s’étend loin, si loin.
Je travaille avec les mots, donc le verbe, depuis plus de deux décennies. Et dans le texte que je suis en train de rédiger, que vous êtes en train de lire, je vais mêler mes dernières prises de conscience avec mes valeurs les plus ancrées. Et ma foi, c’est assez rassurant et nourrit un espoir fou.
Depuis l’enfance, je connais cette expression : la parole est d’argent, le silence est d’or. Vous aussi, hein ? Et il y a cet autre aussi, que j’aime beaucoup et qui me rappelle un concours de l’Eurovision – on devait l’avoir ce week-end et c’est un rituel pour moi, je suis très déçue – qui date du siècle dernier. C’était le titre de cette chanson qui a bien failli gagner ex-aequo cette fois-là et puis on a perdu à cause d’une règle que personne ne connaissait.
» Le dernier qui a parlé a raison « . Amina avait si bien porté les couleurs de la France en 1991 (oups, je pensais que c’était plus récent). Mais voilà un deuxième point très important : la dernière parole entendue est celle qui demeure.
Tout à l’heure, en ce premier dimanche de déconfinement, je me promène sur Instagram. Et je vois ce compte, un des nombreux comptes de développement personnel que je suis. Celui de Fanny Huleux. Aujourd’hui, elle a commis un post qui m’a littéralement fait tomber de ma chaise.
Elle a dit une chose que je trouve fondamentale. Elle a parlé d’anticiper. Anticiper nos objectifs, nos rêves, nos envies. Je la cite, » vous n’obtenez pas ce que vous voulez mais plutôt ce que vous anticipez. «
Et là, résonne dans ma tête cette phrase adorée des community managers peu inspirés en ce moment : » ARRÊTEZ TOUT « . Oui, toi, Flora-Lyse, arrête tout. Concentre-toi sur la puissance de ce mot, de ce simple verbe : » anticiper « .
Je me dis que franchement, cette femme a découvert la roue. En tout cas, ma roue. Pourquoi ? Parce que plus que la loi d’attraction, plus que l’affirmation positive, ce verbe, » anticiper » est d’une puissance absolue quand vous avez un projet, une envie, un objectif, un rêve.
Pourquoi ? Examinons d’abord sa définition selon le dictionnaire Larousse : 1. agir comme si on pouvait disposer de quelque chose qui n’existe pas encore : Il a anticipé sur l’héritage de son oncle. 2. révéler ce qui, dans un discours, un récit, ne doit être connu que plus tard : Mais j’anticipe, et ne voudrais pas gâcher mon récit. 3. prévoir, supposer ce qui va arriver et adapter sa conduite à cette supposition : Politicien qui anticipe sur les élections à venir.
Qu’observe-t-on dans ces trois sens décrits ? Aucun ne laisse place au doute. Aucun. Et dans le développement personnel comme dans celui d’un business, n’importe lequel, le doute n’est-il pas notre pire ennemi ? Celui qui nous fait vaciller, plier puis abandonner alors que nous étions armés des meilleures intentions ?
Réfléchissons ensemble. Rappelons-nous la dernière fois que nous avons anticipé quelque chose de plutôt important. À titre personnel, j’ai pensé à la recherche de mon 14e appartement. Oui, le 14e appartement occupé dans mon existence avec mon nom sur le bail. Passons sur le chiffre mais penchons-nous un peu plus sur le fait de chercher une telle chose, fondamentale.
Malgré les apparences, chercher un logement n’a jamais été une partie de plaisir pour moi, qui ai toujours plus ou moins été précaire donc pas adorée des bailleurs. Passons sur mon patronyme et sur mon teint (oui, ça reste discriminatoire en France de nos jours, testé pour vous). Mais les circonstances d’une telle quête n’ont jamais été aussi dantesques qu’à Paris en ce qui me concerne. JAMAIS.
Ces infâmes taudis qu’on essaie de vous fourguer à prix d’or, ces jolis endroits qui restent sombres alors que le soleil brille dehors parce que les immeubles d’en face sont à deux mètres (voire moins) de toutes les fenêtres. Ces salles de bains couloirs. Et ces cuisines inexistantes. Sans parler des loyers démentiels. Ou encore ces files d’attentes regonflées tous les quarts d’heure par 20 nouvelles personnes pour un deux-pièces. Ces agents immobiliers qui se moquent éperdument de vous et de votre dossier parce qu’en fait, il y a 50 personnes avant et 50 après vous. Non, vraiment, je n’avais jamais vu ça.
Pourtant, quand je rentrais de ma semaine parisienne dans mon nouveau travail, je continuais à examiner les petites annonces et faisais mes cartons dans mon appartement lillois. Pourquoi ? Parce que malgré tout ce grand n’importe quoi incertain énoncé plus haut, je n’envisageais même pas de ne pas trouver de logement.
J’ANTICIPAIS.
Aucune place au doute. À la lassitude de toutes ces visites, certes. Au ras-le-bol de recevoir continuellement ce mail disant que l’appartement visité était loué » mais qu’on conservait mon dossier pour d’éventuelles opportunités « , bien entendu. Mais j’ai toujours su que j’obtiendrai un appartement. Ce qui fut le cas. Et plutôt rapidement selon mes collègues (ce qui me fait encore plus halluciner).
Tout ça pour vous dire que ce verbe, » Anticiper « , est un verbe en or. Qu’il faut le garder, le chérir. L’appliquer, le répéter à l’envi quand vous évoquez vos rêves et objectifs. Qu’agir en fonction de lui serait judicieux, tout en demeurant sage. N’allez pas acheter une Porsche à crédit en anticipant votre prochaine fortune, hein ?! Mais par exemple, nous sommes dimanche soir. Personnellement, après avoir rédigé et partagé ce texte, je vais anticiper ma semaine, utiliser mon semainier, mon agenda, tout écrire. Ma stratégie, mes tâches selon une méthode bien éprouvée.
Et ma semaine sera très prolifique, car je compte lancer quelques nouveautés, et j’anticipe leur succès en le préparant d’arrache-pied par mon travail. Acharné, méthodique aussi. Voilà. Ça paraît tellement simple finalement, vous trouvez, vous aussi ?
Anticiper est un verbe en or, oui. Alors que le silence ne l’est pas forcément finalement. Sinon, on communique comment ? Quant au dernier qui a parlé, oui, il a raison car sa parole reste en nous. Donc choisissons bien nos interlocuteurs. Comme les comptes Instagram à suivre, qui peuvent entraîner des prises de conscience franchement utiles.
Nous utilisons évidemment des petits cookies. Vous connaissez la chose, c'est pour vous garantir la meilleure expérience. En cliquant sur “Accepter tout”, vous consentez à ce qu'on vous en donne plein. Mais vous pouvez aussi nous visiter en contrôlant. Cliquez sur "Réglages des cookies" dans ce cas. Merci pour votre visite en tout cas !
This website uses cookies to improve your experience while you navigate through the website. Out of these, the cookies that are categorized as necessary are stored on your browser as they are essential for the working of basic functionalities of the website. We also use third-party cookies that help us analyze and understand how you use this website. These cookies will be stored in your browser only with your consent. You also have the option to opt-out of these cookies. But opting out of some of these cookies may affect your browsing experience.
Necessary cookies are absolutely essential for the website to function properly. These cookies ensure basic functionalities and security features of the website, anonymously.
Cookie
Durée
Description
cookielawinfo-checkbox-analytics
11 months
This cookie is set by GDPR Cookie Consent plugin. The cookie is used to store the user consent for the cookies in the category "Analytics".
cookielawinfo-checkbox-functional
11 months
The cookie is set by GDPR cookie consent to record the user consent for the cookies in the category "Functional".
cookielawinfo-checkbox-necessary
11 months
This cookie is set by GDPR Cookie Consent plugin. The cookies is used to store the user consent for the cookies in the category "Necessary".
cookielawinfo-checkbox-others
11 months
This cookie is set by GDPR Cookie Consent plugin. The cookie is used to store the user consent for the cookies in the category "Other.
cookielawinfo-checkbox-performance
11 months
This cookie is set by GDPR Cookie Consent plugin. The cookie is used to store the user consent for the cookies in the category "Performance".
viewed_cookie_policy
11 months
The cookie is set by the GDPR Cookie Consent plugin and is used to store whether or not user has consented to the use of cookies. It does not store any personal data.
Functional cookies help to perform certain functionalities like sharing the content of the website on social media platforms, collect feedbacks, and other third-party features.
Performance cookies are used to understand and analyze the key performance indexes of the website which helps in delivering a better user experience for the visitors.
Analytical cookies are used to understand how visitors interact with the website. These cookies help provide information on metrics the number of visitors, bounce rate, traffic source, etc.
Advertisement cookies are used to provide visitors with relevant ads and marketing campaigns. These cookies track visitors across websites and collect information to provide customized ads.