Vais-je vous ressortir le couplet sur les bienfaits d’une activité physique régulière pour votre corps ? Votre silhouette ? Votre santé en règle générale ? Le fait que ça défoule, vide la tête, bla-bla-bla. Non. Parce que vous le savez déjà. Et celles et ceux qui sont farouchement contre le sport, ma foi, j’avoue ne pas les comprendre. Cela dit, nous vivons dans un pays libre !
Mais passons. Pourquoi je vous parle de sport aujourd’hui ? Parce que notre ami le sport est essentiel pour votre santé mais également pour votre business.
HEIN ?! Pourquoi donc ? Je vais vous expliquer. Est-ce mon genre de ne pas le faire ?
Cette réflexion m’est venue ce matin alors que je suis en train de me remettre en cause. Comme beaucoup d’entrepreneurs. Et je me suis réveillée « grâce » aux travaux qu’effectue mon voisin. Je vous recommande les coups de masse juste de l’autre côté de la (mince) cloison. C’est ra-di-cal comme réveil matin ! C’est moi qui vous le dis.
Ajoutez à cela un début d’otite et ma foi, vous obtenez un cocktail de ras-le-bol, de mal à la tête. De mal-être en gros. Franchement pas terrible. Le goût à rien, juste à errer, éventuellement grignoter et chiller devant Netflix. Bof.
Alors, ça faisait longtemps que je n’en avais pas fait. Et c’est pas bien. Alors je me suis dit que c’était le bon moment : je me suis fait ma séance de sport. Dans le salon.
D’abord une demi-heure avec ma copine Tracy Anderson, une coach américaine dont on peut acheter la méthode en DVD ou carrément suivre en ligne avec des cours variés et adapté au niveau de chacune et chacun. Et aussi à la partie du corps que vous voulez travailler le plus (ça a son importance).
Puis mon cardio à moi : une grosse demi-heure de danse endiablée à base de playlist sport dans le salon. C’est ma version du jogging/running qui avait acquis une belle popularité durant le confinement. Et qui l’a inexplicablement perdue depuis.
Donc, je me remettais en question, me trouvais mauvaise, rien ne va, bla-bla-bla. Et puis j’ai mis ma ceinture d’électro-stimulation. Machinalement. Et l’ai fermée avec aisance, avec 3-4 cm de « mou ».
Une révélation. Cette ceinture, je ne pouvais plus la fermer, les deux bouts ne se rejoignaient plus (y’avait beaucoup de vide… oups). C’était il y a peu de temps. Depuis ? J’ai travaillé sur moi. Sur mon assiette. Et sur mon activité physique. À l’instant où j’ai ajusté cette ceinture, je me suis souvenue que mon travail avait payé pour obtenir ce résultat. Il pouvait donc payer pour autre chose.
Et je me suis encore souvenue. Cette fois, de ma réaction face au miroir quand j’ai fait cette découverte. Pour la première fois de mon existence, on voit… mes muscles abdominaux.
J’avais fait le nécessaire. J’avais acheté le cours de Tracy spécifique et je me suis appliquée, entraînée, j’ai transpiré. Voir mes abdos, c’était un truc que je pensais totalement inaccessible, fou, dément. Et pourtant, c’est là. Pas sur tout le ventre, pas encore, mais sur le haut et ça descend petit à petit. Bientôt, on les verra partout. Pas en version Musclor, mais en fermeté, finesse. Tout ce que je souhaite finalement.
Au fur et à mesure des exercices en ce samedi matin, je me suis sentie plus puissante. J’ai compris que j’avais le contrôle. Sur mon corps. Sur mon effort. Et sur ma volonté. Premier bienfait : je ne subissais plus. Et c’est toujours bon de se souvenir que oui, nous sommes responsables de nous-mêmes. Et que nos objectifs, c’est bien à nous de tout mettre en œuvre et de les atteindre.
Deuxième bienfait qui a découlé de cette prise de conscience : la confiance est revenue dare-dare. Et avec elle, un cortège d’idées. Que je vais implémenter dès maintenant. Pourquoi ? Parce que le sport, seul ou en équipe, ouvre les champs des possibles. Il met tout le monde sur un pied d’égalité. Et surtout, pas de triche possible, enfin, on se comprend, hein ? Je ne parle pas là des professionnels. Mais même chez eux, c’est toujours pareil : y a celles et ceux qui bossent. Et il y a les autres.
On gagne, on perd en faisant du sport. On peut même se blesser. C’est comme pour tout : qui ne tente rien n’a rien. Mais le bénéfice moral est toujours au rendez-vous. Si vous jouez le jeu, le sport a des vertus inégalables. Discipline, travail, abnégation, que ce soit seul/e ou en groupe (dans ce cas, on ajoute la solidarité). Petit ou haut niveau : le message demeure.
Ah et j’oubliais la récompense suprême : les endorphines. Les hormones du bonheur. Celles que notre cerveau bien-aimé libère également lorsque vous atteignez l’orgasme. Celles qui font que vous vous sentez tellement bien, prêt ou prête à conquérir le monde. Et ce sont également elles qui vous donnent cette légèreté, l’impression que votre corps flotte. Vous la sentez, cette chimie puissante, naturelle et légale ? C’est pas génial comme sensation ?
Ça fait un bien fou. Enfin de la lumière.